Enfants et adolescents : traitements en institution Expressions de l’envie dans le soin institutionnel Réf : AM6
La crise apparaît tel un état temporaire de déséquilibre, de discontinuité remettant en question la stabilité du sujet et dont l’évolution est ouverte et variable. La crise participe ainsi de la succession de deux temps, celui de l’incertitude, de l’angoisse ou d’un sentiment de rupture, puis celui de la résolution, d’une issue favorable ou défavorable. La crise dans toutes ses formes a donc une économie particulière cherchant malgré l’excès visible à renouer le fil d’une pensée contenante et élaborative. D’un côté, les manifestations symptomatiques bruyantes de « l’état de crise » vont amener le soignant à apporter une réponse thérapeutique urgente face à une double menace de débordement et d’effondrement. D’un autre côté, la crise peut être « d’adolescence » et muer un processus physiologique souhaitable. Enfin, la crise institutionnelle témoigne quant à elle d’un risque systémique à l’endroit d’une équipe de soin.Si certains la redoutent absolument, d’autres la recherchent ou l’accueillent avec l’espoir d’une nouvelle naissance.
Le séminaire de cette année se propose d’approfondir sa réflexion sur les pratiques de différentes institutions à partir de ces questions
Calendrier
2021 / 2022
de 10h00 à 12h00
Les jeudis :
2 décembre 20221
3 février 2022
2 juin 2022
L’envie selon M. Klein relève d’un mécanisme archaïque impliquant la pulsion de mort et visant la destruction du bon sein envié plutôt que de s’en nourrir. Si l’envie est un sentiment présent chez tout un chacun, sa place peut s’avérer prépondérante chez un patient, infiltrer les liens entre générations ou se loger au creux des relations familles-soignants. Méconnue ou mal comprise, elle pourrait ralentir voire bloquer le processus thérapeutique. La culture rappelle avec le « mauvais œil » qu’il faudrait se garder de susciter l’envie. L’égalitarisme absolu serait-il une façon d’en protéger les membres d’une collectivité ? Au sein d’une institution de soin des principes, égaux pour tous, prévalent mais des aménagements singuliers sont nécessaires aux besoins spécifiques de chaque patient. Le risque de ranimer les mouvements d’envie est alors présent. Il n’est pas rare d’observer, à une étape donnée de la trajectoire thérapeutique de certains patients, une particulière sensibilité à ce principe égalitaire. Il pourrait s’agir du moment où l’existence du pair est tolérée mais sous condition qu’il ne bénéficie d’aucun avantage quel qu’il soit.
Animatrices / Intervenantes :
Zina BERRADA BABY
Judith BESSIS
Farida CHIBOUNI
Véronique LAURENT
Audrey RAMAT
Avec la participation de :
"Dr. Annette FRÉJAVILLE "
Public et Prérequis :
Séminaire ouvert à tout public concerné par le travail institutionnel, sur demande auprès du Dr Audrey RAMAT :
joindre la copie de l’accord au bulletin d’inscription à
RENSEIGNEMENT ET INSCRIPTION :
Dr Audrey RAMAT
audrey.ramat@asm13.org
Lieu :
ASM 13 - PSY 13
1er étage
76 Avenue Edison
75013 Paris
Inscriptions aux séminaires
PSY13 ne gère pas les inscriptions des autres institutions (se référer aux informations sur la page de chaque séminaire)